The growing ecological awareness invites us to broaden the horizons of the four principles of Catholic Social Teaching (CST): human dignity, solidarity, subsidiarity, and the common good[1]. The first principle affirms that the human being is an image of God (“imago Dei”) and has a very special dignity which, however, does not imply separation, but rather collaboration and service. Being capable for God (“capax Dei”) and, at the same time, brother of all creatures, the human being must serve them in the logic of gift, thus imitating the kenosis of Christ. Therefore, the awareness of his human dignity must not separate him from the rest of creation, but rather reinforce his responsibility towards all creatures. We are all brothers and sisters of the same heavenly God and part of a single project of love. On the other hand, the respect for creation does not mean that it is static and untouchable, as some neo-pagan or pantheistic movements claim, sacralizing it as “an untouchable taboo” (CV 48). In the name of an idea inspired by egocentrism and biocentrism it is being proposed that the ontological and axiological difference between men and other living beings be eliminated, since the biosphere is considered…

    Par cette réflexion, mon objectif est de présenter certains aspects psycho-éthiques et spirituels de l’empathie, afin de réagir de manière sereine, responsable, solidaire et résiliente en ce temps de pandémie du Covid-19. Dans la première partie de ce Blog, à la lumière des recherches du psychologue Martin Hoffman, nous avons exposé quatre dimensions psycho-éthiques de l’empathie: cognitive, affective, motivationnelle et prosociale. Nous avons démontré comment, dans le contexte actuel du Covid-19, chacune de ces composantes peut favoriser le développement du jugement moral et de la conduite éthique sur les plans personnel, interpersonnel, social et mondial. La dimension spirituelle de l’empathie Toutefois, en complément à cette vision psychologique de Hoffman, il convient d’ajouter une cinquième dimension à l’empathie qui a une importance primordiale sur le plan éthique, à savoir: la dimension spirituelle. Dans la tradition chrétienne, l’empathie est une attitude favorisant le vécu de la charité évangélique et de l’amour du prochain, comme le souligne avec justesse le théologien moraliste américain jésuite, Charles M. Shelton: l’empathie est le fondement humain à partir duquel émerge la conduite morale chrétienne; elle est l’impulsion et l’élan intérieur permettant de vivre le grand commandement évangélique de l’amour-charité; elle a inspiré et marqué la…